23/08/1944 |
Le roi Michel 1er de Roumanie et tous les partis d'opposition renversent le régime du maréchal Ion Antonescu allié à l'Allemagne nazie, l'armée roumaine entre en guerre au côté des Alliés
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12/09/1944 |
Signature d'un armistice entre l'Union soviétique, au nom des Alliés, et la Roumanie, considérée comme un pays vaincu, soumis à l'occupation militaire et à la mainmise des Soviétiques
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09/10/1944 |
Conférence des alliés à Moscou, sans Roosevelt, où Staline et Churchill s'accordent sur leurs sphères d'influence dans les Balkans et en Europe de l'Est : la Bulgarie et la Roumanie entrent dans la zone d'influence soviétique, tandis que la Grèce demeure dans celle des Britanniques
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04/02/1945 |
Ouverture de la conférence de Crimée, connue aussi comme la conférence de Yalta, entre les trois puissances alliées, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique
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28/02/1945 |
D'importantes manifestations, organisées par les communistes roumains, entraînent la chute du gouvernement de Nicolae Rădescu
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02/03/1945 |
Envoyé par Staline faisant suite à la conférence de Yalta, Andreï Vychinski obtient du roi Michel 1er, sous la menace d'une intervention directe de l'Armée Rouge, la nomination de Petru Groza, dirigeant du Front des Laboureurs et sympathisant communiste, pour former un nouveau gouvernement de coalition, amorçant la prise de contrôle du pays par le PC roumain
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06/03/1945 |
Cédant aux pressions du vice-ministre soviétique des Affaires étrangères, Andreï Vychinski, les partis politiques roumains acceptent la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par le communiste Petru Groza
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23/03/1945 |
En Roumanie, la réforme agraire confisque les terres des propriétaires possédant plus de 20 hectares et les redistribue à 900 000 familles
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17/08/1945 |
Les États-Unis et le Royaume-Uni informent le roi Michel 1er de Roumanie qu'ils ne reconnaissent pas le gouvernement de Petru Groza qu'ils considèrent non représentatif
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20/08/1945 |
Le roi Michel 1er de Roumanie demande sans succès la démission du Premier ministre Petru Groza et refuse dorénavant de signer les décrets et lois, il n'assiste pas à la cérémonie marquant l'anniversaire du renversement le 23 août 1944 du gouvernement pro-nazi
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22/12/1945 |
Durant la réunion intérimaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE), les participants annoncent un accord sur la formation de gouvernements en Bulgarie et Roumanie davantage représentatifs, qui puissent alors être reconnus par les Occidentaux
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08/01/1946 |
En application de l'accord conclu entre les Alliés au cours de la CMAE de Moscou, le gouvernement roumain de Petru Groza est élargi à deux partis d'opposition, le roi Michel 1er renoue avec le gouvernement, promesse est faîte d'organiser des élections libres et de respecter la liberté d'expression
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05/02/1946 |
Les États-Unis et le Royaume-Uni reconnaissent la légitimité du gouvernement roumain élargi de Petru Groza, sous réserve de l'organisation d'élections libres
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07/05/1946 |
La frontière entre la Hongrie et la Roumanie est ramenée à ce qu'elle était en 1938, par accord entre les parties dans le cadre de la CMAE à Paris
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17/05/1946 |
Le bloc des partis démocratiques est formé par l'alliance de six partis, sous la domination du Parti communiste roumain, et la Commission électorale est instituée
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27/05/1946 |
Les représentants américains et britanniques en poste à Bucarest protestent contre les atteintes à la démocratie dans le pays, le gouvernement roumain répond le 1er juin en promettant la tenue d'élections libres
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10/10/1946 |
Le traité de paix avec la Roumanie est approuvé par la Conférence de la Paix à Paris
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17/10/1946 |
Le roi Michel 1er de Roumanie signe le décret organisant les élections législatives, les deux principaux partis d'opposition dénoncent les persécutions dont ils sont victimes, les États-Unis et le Royaume-Uni renouvellent leur demande d'organisation d'élections libres
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19/11/1946 |
Le Parti communiste roumain et ses alliés au sein du Bloc des partis démocrates gagnent des élections législatives truquées
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22/11/1946 |
Les partis d'opposition accusent le gouvernement roumain de terrorisme et de falsification des résultats des élections du 19 novembre, le sous-secrétaire d'État américain, Dean Acheson, déclare que les États-Unis ne peuvent reconnaître la validité de ces élections
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10/02/1947 |
Signature à Paris des traités de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande
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29/07/1947 |
Principal parti d'opposition, le Parti national paysan (en roumain Partidul Național Țărănesc - PNT) est dissous par le gouvernement
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15/09/1947 |
La ratification des traités de paix met fin à l'existence de la Commission de contrôle alliée (CCA) en Bulgarie, Finlande, Hongrie et Roumanie
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22/09/1947 |
Conférence fondatrice du Kominform (en anglais Cominform) par 9 partis communistes d'Europe et le PCUS, animée par Jdanov
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01/10/1947 |
Les demandes d'adhésion de la Hongrie et de la Roumanie à l'ONU sont rejetées par le Conseil de sécurité
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06/11/1947 |
Gheorghe Tătărescu, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, dernier opposant au Parti communiste, est exclu du gouvernement, il est remplacé par Ana Pauker, l'une des figures du PCR
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13/11/1947 |
Les leaders du Parti national paysan sont condamnés à de lourdes peines de prison par un tribunal militaire en Roumanie
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19/12/1947 |
Signature d'un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Roumanie et la Yougoslavie
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31/12/1947 |
Le roi Michel 1er de Roumanie abdique sous la pression des communistes qui achèvent ainsi leur prise de pouvoir en abolissant la monarchie et en établissant la République populaire de Roumanie, Petru Groza conserve son poste de Premier ministre
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04/02/1948 |
Signature à Moscou d'un Traité d'amitié, de collaboration et d'assistance mutuelle entre la Roumanie et l'URSS
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21/02/1948 |
Congrès d'unification du Parti Communiste Roumain (PCR) et du Parti Social Démocrate (PSD), pour former le Parti Ouvrier Roumain (PMR)
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28/03/1948 |
Moins de dix-huit mois après les précédentes législatives, les communistes et leurs alliés au sein du Front démocratique populaire obtiennent 405 des 414 sièges de la Grande Assemblée nationale, Petru Groza demeure Premier ministre
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13/04/1948 |
Adoption de la Constitution légalisant la République Populaire de Roumanie, sur le modèle de la constitution soviétique de 1936
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24/06/1948 |
Conférence de Varsovie, riposte de l'URSS à la Conférence de Londres des occidentaux dont les résultats sont dénoncés
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25/01/1949 |
En réponse au Plan Marshall, les pays du bloc de l'Est forment une alliance économique, le Conseil d'Assistance économique Mutuelle (CAEM ou COMECON en anglais)
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02/06/1952 |
Gheorghiu-Dej, déjà Premier Secrétaire du Parti, prend complètement le pouvoir en Roumanie, en évinçant Ana Pauker
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24/09/1952 |
Gheorghiu-Dej fait adopter une nouvelle constitution qui met en avant le rôle déterminant de l'URSS dans la victoire sur le fascisme et la libération de la Roumanie, et consacre le rôle dirigeant du Parti communiste roumain
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30/11/1952 |
Élections législatives en Roumanie, faisant suite à l'arrivée au pouvoir de Gheorghe Gheorghiu-Dej et à l'adoption d'une nouvelle constitution, les 428 sièges de la Grande Assemblée nationale sont tous « remportés » par les candidats du Front démocratique populaire, seule organisation politique autorisée à présenter des candidats
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14/05/1955 |
L'URSS et 7 pays d'Europe de l'Est concluent un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle, connu sous le nom de Pacte de Varsovie
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23/12/1955 |
Lors du second Congèes du Parti Communiste Roumain, Gheorghiu-Dej annonce une politique nationaliste indépendante de Moscou
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25/07/1958 |
Les dernières forces militaires soviétiques d'occupation quittent la Roumanie
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15/03/1960 |
A Genève, début des négociations menées par le Comité des Dix Nations sur le Désarmement de l'ONU
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14/03/1962 |
Début des travaux du Comité des dix-huit nations sur le désarmement
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25/07/1963 |
Réunion au sommet des membres du COMECON, l'URSS devra y renoncer à ses projets de spécialisation économique, face à l'opposition de la Roumanie
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22/03/1965 |
Faisant suite au décès de Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceaușescu devient Premier secrétaire du Parti communiste roumain (PCR)
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19/07/1965 |
Congrès du Parti communiste roumain, occasion pour Ceaucescu d'asseoir son pouvoir, et de tractations diplomatiques deux à deux ou multilatérales entre les principaux dirigeants du monde communiste, Chinois et Roumains critiquent l'attitude hégémonique des Soviétiques
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21/08/1965 |
Par la réforme constitutionnelle voulue par Nicolae Ceaușescu, le pays prend comme nom officiel celui de république socialiste de Roumanie
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09/12/1967 |
Nicolae Ceaușescu consolide son pouvoir en Roumanie, en se faisant élire Président du Conseil d'Etat
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14/05/1968 |
Visite officielle de de Gaulle en Roumanie
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22/08/1968 |
Le leader roumain, Nicolae Ceaușescu, condamne l'intervention des forces du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie
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01/01/1981 |
Nicolae Ceaușescu décide de rembourser au plus vite la dette de la Roumanie, d'environ 11 milliards US$, par une politique d'exportation systématique au détriment du niveau de vie de la population
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07/11/1982 |
Les États-Unis suspendent l'application de la clause de « nation la plus favorisée » à la Roumanie en rétorsion de sa politique vis-à-vis des minorités et de la dérive de plus en plus autoritaire du régime, cette mesure est levée le 31 mai 1984
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16/12/1982 |
Nicu Ceaușescu, fils cadet de Nicolae Ceaușescu et de son épouse Elena, entre au Comité central du PCR, avec l'idée d'en faire le dauphin du régime où de nombreux membres de la famille Ceaușescu occupent des fonctions officielles
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26/05/1984 |
Inauguration du canal long de 64 km reliant le Danube à la mer Noire par Ceaușescu, toutefois les grands chantiers comme celui-ci masquent de moins en moins aux yeux des Occidentaux la réalité de la situation dramatique de la population roumaine
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25/06/1984 |
Début de la construction de la « Maison du Peuple », projet mégalomane de construction dans le centre de Bucarest d'un palais trois fois grand comme le château de Versailles, entraînant la destruction de quartiers d'une grande valeur historique
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28/07/1984 |
La Roumanie est le seul pays d'Europe de l'Est à participer aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, boycottés par les Soviétiques
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02/09/1984 |
La Hongrie fait part à une délégation roumaine de ses inquiétudes sur les droits de la forte minorité d'origine hongroise vivant en Roumanie
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29/09/1984 |
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe approuve un rapport sur la position des minorités linguistiques, ethniques et religieuses en Roumanie et demande au Conseil d’Etat roumain de veiller au respect des droits des minorités dans le pays.
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13/01/1985 |
La consommation d'électricité des ménages roumains est réduite de moitié en 1985 par rapport à l'année précédente
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17/03/1985 |
Élections à la Grande Assemblée nationale de Roumanie, tous les sièges vont au « Front de l'unité socialiste et de la démocratie » (FUSD) qui réunit le Parti communiste roumain et de petits partis allés, les seuls autorisés à exercer leurs activités, le 29 mars Nicolae Ceaușescu est réélu à l'unanimité Président de la Roumanie et Président du Conseil d'État
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05/10/1987 |
Preuve des tensions croissantes résultant de la paupérisation de la population et de la politique d'assimilation ou d'exclusion des minorités ethniques, le gouvernement roumain décrète l'état d'urgence
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15/11/1987 |
À Brasov au nord de Bucarest, 15 000 ouvriers d'usines automobiles font grève pour protester contre une baisse de salaires et des pénuries alimentaires chroniques, la population se soulève pour piller la mairie, le siège local du PC et les entrepôts alimentaires, l'armée doit intervenir pour rétablir l'ordre
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26/02/1988 |
Préférant prendre les devants, la Roumanie annonce qu'elle renonce au statut de « nation la plus favorisée » que les États-Unis lui appliquait et s'apprêtait à révoquer en raison des atteintes aux droits de l'homme
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29/04/1988 |
Poursuivant sa politique de « systématisation », Ceaușescu annonce que le plan prévoit la destruction de 7 000 villages d'ici l'an 2000.
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19/01/1989 |
Clôture de la troisième « Réunion sur les Suites de la CSCE », les 35 pays participants, à l'exception de la Roumanie, signent un accord sur les droits de l'homme et décident d'ouvrir des négociations sur les forces armées en Europe
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01/03/1989 |
Dans une lettre ouverte, six anciens dirigeants du Parti, écartés par Ceaușescu, dénoncent ses excès de pouvoir et l'accusent de discréditer le socialisme, de ruiner le pays et de ne pas observer les accords d'Helsinki.
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04/04/1989 |
La RFA rappelle son ambassadeur Roumanie, en raison des violations des droits de l'homme dans ce pays
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12/04/1989 |
La Roumanie a terminé le remboursement de sa dette extérieure, en avance par rapport au calendrier prévu
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30/05/1989 |
La première session de la Conférence sur la dimension humaine de la CSCE à Paris du 30 mai au 23 juin 1989 met en lumière les contradictions des dirigeants tchécoslovaques qui affirment que la démocratisation est en cours dans tous les domaines mais qui dans le même temps interdisent aux dissidents de s'y rendre
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04/08/1989 |
Plus de 17 000 réfugiés roumains vivent en Hongrie
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25/08/1989 |
Nicolae Ceaușescu condamne les changements politiques en Pologne, sa proposition que le pacte de Varsovie se prononce contre la participation de Solidarność au gouvernement polonais se heurte à une fin de non recevoir des autorités tchécoslovaques
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20/11/1989 |
Lors du XIVe Congrès du Parti communiste roumain, des délégués applaudissent frénétiquement lorsque Ceaușescu déclare qu'il ne tolère aucun «changement de socialisme» et n'entreprendra pas de réforme, il est réélu à l'unanimité Secrétaire général du PCR pour cinq ans
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04/12/1989 |
Ultime entretien entre Gorbatchev et Ceaușescu qui persiste dans son refus d'engager des réformes sur le modèle de celles en cours en Union soviétique, en Hongrie ou en Pologne
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04/12/1989 |
À la suite de son sommet avec George H. W. Bush, Gorbatchev réunit les leaders des pays membres du Pacte de Varsovie, le communiqué final condamne l'invasion de la Tchécoslovaquie de 1968, malgré le refus du leader roumain Nicolae Ceaușescu de le signer
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10/12/1989 |
Premières manifestations à Timișoara aux cris de « à bas le dictateur Ceaușescu »
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17/12/1989 |
Les manifestations à Timișoara tournent à l'émeute, l'armée tire sur la foule
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18/12/1989 |
Alors que les troubles se répandent en Roumanie, Nicolae Ceaușescu poursuit sa visite officielle en Iran jusqu'au 20 décembre
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21/12/1989 |
Nicolae Ceaușescu tente de reprendre la main en organisant un grand rassemblement à Bucarest, son discours est interrompu au bout de quelques minutes par des protestations de la foule, la Securitate n'intervient pas, des troubles éclatent
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22/12/1989 |
Nicolae Ceaușescu fuit son palais présidentiel à Bucarest en hélicoptère, l'armée se joint aux manifestants, des heurts éclatent avec la Securitate, depuis la télévision Ion Iliescu et Petre Roman, se réclamant d'un Front de salut national, prennent le contrôle de l'État
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25/12/1989 |
Nicolae Ceaușescu et son épouse Elena sont exécutés à l'issue d'une parodie de jugement
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26/12/1989 |
En Roumanie, le FSN qui se présente comme une organisation temporaire en vue de préparer la transition démocratique et des élections libres, forme un gouvernement dont Petre Roman est le Premier ministre
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28/12/1989 |
Le FSN annonce la fin de la République socialiste de Roumanie, le pays prenant le nom de Roumanie, État républicain, dont le drapeau comporte trois bandes verticales bleu-jaune-rouge sans emblème
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03/01/1990 |
Le Front de Salut National déclare son intention de se constituer en parti politique, annulant une décision antérieure, rassemblant nombre d'anciens communistes, dont le Premier ministre Petre Roman, la NSF s'appuie sur son positionnement de centre-gauche
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01/02/1990 |
Le FSN et tous les partis politiques fondés ces dernières semaines en Roumanie s'accordent sur la constitution d'un Conseil d'unité nationale (CNU) de 180 membres, agissant comme un Parlement provisoire d'ici les élections législatives prévues au mois de mai 1990
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02/02/1990 |
Cinq anciens membres de la Securitate sont condamnés à la prison à vie pour génocide en raison de leur participation à la répression des manifestations à Timișoara en décembre dernier
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13/02/1990 |
La deuxième réunion du Conseil d'unité nationale (CNU) élit un bureau exécutif composé de 21 membres, confirmant par consensus son président, Ion Iliescu
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11/03/1990 |
Des opposants, emmenés par George Serban, rédigent la déclaration de Timișoara, un document en treize points appelant notamment à interdire temporairement aux anciens dirigeants communistes et officiers de la Securitate de se présenter aux élections de mai 1990
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20/03/1990 |
L'état d'urgence est déclaré dans la ville de Tirgu Mures, en Transylvanie, à 300 km au nord-ouest de Bucarest, après des heurts entre nationalistes roumains et roumains d'ethnie hongroise
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05/05/1990 |
La campagne électorale est marquée par des violences, les principaux dirigeants de l'opposition sont menacés à plusieurs reprises
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20/05/1990 |
Élection législative et élection présidentielle en Roumanie, remportées par le Front de salut national (FSN) et Ion Iliescu qui dirigent le pays depuis la chute du régime de Nicolae Ceaușescu
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13/06/1990 |
Violents affrontements à Bucarest entre manifestants anticommunistes et la police, avec la participation de contre-manifestants soutenus par le gouvernement
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28/06/1990 |
Le Premier ministre roumain Petre Roman présente au Parlement son nouveau gouvernement qui compte 23 ministres, dont seulement deux et lui-même étaient membres du précédent gouvernement intérimaire
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16/12/1990 |
À Timișoara, à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement dans la ville qui a conduit à la chute de Nicolae Ceaușescu, le pasteur László Tőkés appelle devant cinq à huit mille personnes à une « deuxième révolution, pas comme l’année dernière, mais pacifique et chrétienne »
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05/03/1991 |
La CEE accorde une aide de 100 millions ECU à la Bulgarie et la Roumanie, elle débloque une aide à l'Union soviétique, gelée après les incidents dans les pays baltes
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27/08/1991 |
La Moldavie déclare son indépendance, elle est aussitôt reconnue par la Roumanie
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26/09/1991 |
Suite à de nouvelles manifestations des mineurs de la vallée de Jiu, le Premier ministre Petre Roman démissionne, Theodor Stolojan est chargé le 1er octobre de former un gouvernement de coalition avec le Parti national libéral
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08/12/1991 |
La nouvelle Constitution de Roumanie, approuvée par l'Assemblée constituante le 21 novembre 1991 par 414 voix contre 95, est approuvée par référendum
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26/01/1994 |
La Roumanie adhère au Partenariat pour la paix (PPP) de l'OTAN, rapidement suivie par les autres anciens pays satellites de l'URSS en Europe centrale et orientale
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