Code ISO alpha-3ROU
Code ISO numérique642
NomRoumanie
Année d'entrée à :
ONU
1955
OTAN
CSCE
1973
Mouvement des
non-alignés


23/08/1944 Le roi Michel 1er de Roumanie et tous les partis d'opposition renversent le régime du maréchal Ion Antonescu allié à l'Allemagne nazie, l'armée roumaine entre en guerre au côté des Alliés
12/09/1944 Signature d'un armistice entre l'Union soviétique, au nom des Alliés, et la Roumanie, considérée comme un pays vaincu, soumis à l'occupation militaire et à la mainmise des Soviétiques
12/09/1944 L'armistice signé entre l'URSS et la Roumanie rétablit la frontière du 28 juin 1940 entre les deux États qui résultait d'un coup de force soviétique en vue d'annexer la Bessarabie et la Bucovine du Nord
09/10/1944 Conférence des alliés à Moscou, sans Roosevelt, où Staline et Churchill s'accordent sur leurs sphères d'influence dans les Balkans et en Europe de l'Est : la Bulgarie et la Roumanie entrent dans la zone d'influence soviétique, tandis que la Grèce demeure dans celle des Britanniques
04/02/1945 Ouverture de la conférence de Crimée, connue aussi comme la conférence de Yalta, entre les trois puissances alliées, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique, elle aboutit à un ensemble de décisions relatives à la future Organisation des Nations Unies (ONU), à l'occupation et au démembrement de l'Allemagne et à des principes politiques devant être appliqués dans les pays libérés d'Europe, elle entérine le fait qu'une zone d'occupation en Allemagne et à Berlin soit attribuée à la France, qui de ce fait devient membre du Conseil de Contrôle Allié instance suprême d'administration de l'Allemagne après la guerre
28/02/1945 D'importantes manifestations, organisées par les communistes roumains, entraînent la chute du gouvernement de Nicolae Rădescu
02/03/1945 Envoyé par Staline faisant suite à la conférence de Yalta, Andreï Vychinski obtient du roi Michel 1er, sous la menace d'une intervention directe de l'Armée Rouge, la nomination de Petru Groza, dirigeant du Front des Laboureurs et sympathisant communiste, pour former un nouveau gouvernement de coalition, amorçant la prise de contrôle du pays par le PC roumain
06/03/1945 Cédant aux pressions du vice-ministre soviétique des Affaires étrangères, Andreï Vychinski, les partis politiques roumains acceptent la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par le communiste Petru Groza
23/03/1945 En Roumanie, la réforme agraire confisque les terres des propriétaires possédant plus de 20 hectares et les redistribue à 900 000 familles
17/08/1945 Les États-Unis et le Royaume-Uni informent le roi Michel 1er de Roumanie qu'ils ne reconnaissent pas le gouvernement de Petru Groza qu'ils considèrent non représentatif
20/08/1945 Le roi Michel 1er de Roumanie demande sans succès la démission du Premier ministre Petru Groza et refuse dorénavant de signer les décrets et lois, il n'assiste pas à la cérémonie marquant l'anniversaire du renversement le 23 août 1944 du gouvernement pro-nazi
22/12/1945 Durant la réunion intérimaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE), les participants annoncent un accord sur la formation de gouvernements en Bulgarie et Roumanie davantage représentatifs, qui puissent alors être reconnus par les Occidentaux
08/01/1946 En application de l'accord conclu entre les Alliés au cours de la CMAE de Moscou, le gouvernement roumain de Petru Groza est élargi à deux partis d'opposition, le roi Michel 1er renoue avec le gouvernement, promesse est faîte d'organiser des élections libres et de respecter la liberté d'expression
05/02/1946 Les États-Unis et le Royaume-Uni reconnaissent la légitimité du gouvernement roumain élargi de Petru Groza, sous réserve de l'organisation d'élections libres
07/05/1946 La frontière entre la Hongrie et la Roumanie est ramenée à ce qu'elle était en 1938, par accord entre les parties dans le cadre de la CMAE à Paris
17/05/1946 Le bloc des partis démocratiques est formé par l'alliance de six partis, sous la domination du Parti communiste roumain, et la Commission électorale est instituée
27/05/1946 Les représentants américains et britanniques en poste à Bucarest protestent contre les atteintes à la démocratie dans le pays, le gouvernement roumain répond le 1er juin en promettant la tenue d'élections libres
10/10/1946 Le traité de paix avec la Roumanie est approuvé par la Conférence de la Paix à Paris
17/10/1946 Le roi Michel 1er de Roumanie signe le décret organisant les élections législatives, les deux principaux partis d'opposition dénoncent les persécutions dont ils sont victimes, les États-Unis et le Royaume-Uni renouvellent leur demande d'organisation d'élections libres
19/11/1946 Le Parti communiste roumain et ses alliés au sein du Bloc des partis démocrates gagnent des élections législatives truquées
22/11/1946 Les partis d'opposition accusent le gouvernement roumain de terrorisme et de falsification des résultats des élections du 19 novembre, le sous-secrétaire d'État américain, Dean Acheson, déclare que les États-Unis ne peuvent reconnaître la validité de ces élections
10/02/1947 Signature à Paris des traités de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande
29/07/1947 Principal parti d'opposition, le Parti national paysan (en roumain Partidul Național Țărănesc - PNT) est dissous par le gouvernement
15/09/1947 La ratification des traités de paix met fin à l'existence de la Commission de contrôle alliée (CCA) en Bulgarie, Finlande, Hongrie et Roumanie
22/09/1947 Conférence fondatrice du Kominform (en anglais Cominform) par 9 partis communistes d'Europe et le PCUS, animée par Jdanov
01/10/1947 Les demandes d'adhésion de la Hongrie et de la Roumanie à l'ONU sont rejetées par le Conseil de sécurité
06/11/1947 Gheorghe Tătărescu, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, dernier opposant au Parti communiste, est exclu du gouvernement, il est remplacé par Ana Pauker, l'une des figures du PCR
13/11/1947 Les leaders du Parti national paysan sont condamnés à de lourdes peines de prison par un tribunal militaire en Roumanie
19/12/1947 Signature d'un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Roumanie et la Yougoslavie
31/12/1947 Le roi Michel 1er de Roumanie abdique sous la pression des communistes qui achèvent ainsi leur prise de pouvoir en abolissant la monarchie et en établissant la République populaire de Roumanie, Petru Groza conserve son poste de Premier ministre
04/02/1948 Signature à Moscou d'un Traité d'amitié, de collaboration et d'assistance mutuelle entre la Roumanie et l'URSS
21/02/1948 Congrès d'unification du Parti Communiste Roumain (PCR) et du Parti Social Démocrate (PSD), pour former le Parti Ouvrier Roumain (PMR)
28/03/1948 Moins de dix-huit mois après les précédentes législatives, les communistes et leurs alliés au sein du Front démocratique populaire obtiennent 405 des 414 sièges de la Grande Assemblée nationale, Petru Groza demeure Premier ministre
13/04/1948 Adoption de la Constitution légalisant la République Populaire de Roumanie, sur le modèle de la constitution soviétique de 1936
24/06/1948 Conférence de Varsovie, riposte de l'URSS à la Conférence de Londres des occidentaux dont les résultats sont dénoncés
25/01/1949 En réponse au Plan Marshall, les pays du bloc de l'Est forment une alliance économique, le Conseil d'Assistance économique Mutuelle (CAEM ou COMECON en anglais)
02/06/1952 Gheorghiu-Dej, déjà Premier Secrétaire du Parti, prend complètement le pouvoir en Roumanie, en évinçant Ana Pauker
24/09/1952 Gheorghiu-Dej fait adopter une nouvelle constitution qui met en avant le rôle déterminant de l'URSS dans la victoire sur le fascisme et la libération de la Roumanie, et consacre le rôle dirigeant du Parti communiste roumain
30/11/1952 Élections législatives en Roumanie, faisant suite à l'arrivée au pouvoir de Gheorghe Gheorghiu-Dej et à l'adoption d'une nouvelle constitution, les 428 sièges de la Grande Assemblée nationale sont tous « remportés » par les candidats du Front démocratique populaire, seule organisation politique autorisée à présenter des candidats
14/05/1955 L'URSS et 7 pays d'Europe de l'Est concluent un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle, connu sous le nom de Pacte de Varsovie
23/12/1955 Lors du second Congèes du Parti Communiste Roumain, Gheorghiu-Dej annonce une politique nationaliste indépendante de Moscou
25/07/1958 Les dernières forces militaires soviétiques d'occupation quittent la Roumanie
15/03/1960 À Genève, début des négociations menées par le Comité des Dix Nations sur le Désarmement de l'ONU
14/03/1962 Début des travaux du Comité des dix-huit puissances sur le désarmement
25/07/1963 Réunion au sommet des membres du COMECON, l'URSS devra y renoncer à ses projets de spécialisation économique, face à l'opposition de la Roumanie
22/03/1965 Faisant suite au décès de Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceaușescu devient Premier secrétaire du Parti communiste roumain (PCR)
19/07/1965 Congrès du Parti communiste roumain, occasion pour Nicolae Ceaușescu d'asseoir son pouvoir, et de tractations diplomatiques deux à deux ou multilatérales entre les principaux dirigeants du monde communiste, Chinois et Roumains critiquent l'attitude hégémonique des Soviétiques
21/08/1965 Par la réforme constitutionnelle voulue par Nicolae Ceaușescu, le pays prend comme nom officiel celui de république socialiste de Roumanie
04/10/1966 Les MAE de neuf petits pays d'Europe se réunissent en vue de promouvoir la détente et la coopération en Europe
09/12/1967 Nicolae Ceaușescu consolide son pouvoir en Roumanie, en se faisant élire Président du Conseil d'Etat
14/05/1968 Visite officielle de de Gaulle en Roumanie
21/08/1968 La Roumanie de Nicolae Ceaușescu condamne l'intervention des forces du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie
22/08/1968 Le leader roumain, Nicolae Ceaușescu, condamne l'intervention des forces du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie
01/01/1981 Nicolae Ceaușescu décide de rembourser au plus vite la dette de la Roumanie, d'environ 11 milliards US$, par une politique d'exportation systématique au détriment du niveau de vie de la population
07/11/1982 Les États-Unis suspendent l'application de la clause de « nation la plus favorisée » à la Roumanie en rétorsion de sa politique vis-à-vis des minorités et de la dérive de plus en plus autoritaire du régime, cette mesure est levée le 31 mai 1984
16/12/1982 Nicu Ceaușescu, fils cadet de Nicolae Ceaușescu et de son épouse Elena, entre au Comité central du PCR, avec l'idée d'en faire le dauphin du régime où de nombreux membres de la famille Ceaușescu occupent des fonctions officielles
26/05/1984 Inauguration du canal long de 64 km reliant le Danube à la mer Noire par Ceaușescu, toutefois les grands chantiers comme celui-ci masquent de moins en moins aux yeux des Occidentaux la réalité de la situation dramatique de la population roumaine
25/06/1984 Début de la construction de la « Maison du Peuple », projet mégalomane de construction dans le centre de Bucarest d'un palais trois fois grand comme le château de Versailles, entraînant la destruction de quartiers d'une grande valeur historique
28/07/1984 La Roumanie est le seul pays d'Europe de l'Est à participer aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, boycottés par les Soviétiques
02/09/1984 La Hongrie fait part à une délégation roumaine de ses inquiétudes sur les droits de la forte minorité d'origine hongroise vivant en Roumanie
29/09/1984 L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe approuve un rapport sur la position des minorités linguistiques, ethniques et religieuses en Roumanie et demande au Conseil d’Etat roumain de veiller au respect des droits des minorités dans le pays.
13/01/1985 La consommation d'électricité des ménages roumains est réduite de moitié en 1985 par rapport à l'année précédente
17/03/1985 Élections à la Grande Assemblée nationale de Roumanie, tous les sièges vont au « Front de l'unité socialiste et de la démocratie » (FUSD) qui réunit le Parti communiste roumain et de petits partis allés, les seuls autorisés à exercer leurs activités, le 29 mars Nicolae Ceaușescu est réélu à l'unanimité Président de la Roumanie et Président du Conseil d'État
05/10/1987 Preuve des tensions croissantes résultant de la paupérisation de la population et de la politique d'assimilation ou d'exclusion des minorités ethniques, le gouvernement roumain décrète l'état d'urgence
15/11/1987 À Brasov au nord de Bucarest, 15 000 ouvriers d'usines automobiles font grève pour protester contre une baisse de salaires et des pénuries alimentaires chroniques, la population se soulève pour piller la mairie, le siège local du PC et les entrepôts alimentaires, l'armée doit intervenir pour rétablir l'ordre
26/02/1988 Préférant prendre les devants, la Roumanie annonce qu'elle renonce au statut de « nation la plus favorisée » que les États-Unis lui appliquait et s'apprêtait à révoquer en raison des atteintes aux droits de l'homme
29/04/1988 Poursuivant sa politique de « systématisation », Ceaușescu annonce que le plan prévoit la destruction de 7 000 villages d'ici l'an 2000.
19/01/1989 Clôture de la troisième « Réunion sur les Suites de la CSCE », les 35 pays participants, à l'exception de la Roumanie, signent un accord sur les droits de l'homme et décident d'ouvrir des négociations sur les forces armées en Europe
01/03/1989 Dans une lettre ouverte, six anciens dirigeants du Parti, écartés par Ceaușescu, dénoncent ses excès de pouvoir et l'accusent de discréditer le socialisme, de ruiner le pays et de ne pas observer les accords d'Helsinki.
04/04/1989 La RFA rappelle son ambassadeur Roumanie, en raison des violations des droits de l'homme dans ce pays
12/04/1989 La Roumanie a terminé le remboursement de sa dette extérieure, en avance par rapport au calendrier prévu
30/05/1989 La première session de la Conférence sur la dimension humaine de la CSCE à Paris du 30 mai au 23 juin 1989 met en lumière les contradictions des dirigeants tchécoslovaques qui affirment que la démocratisation est en cours dans tous les domaines mais qui dans le même temps interdisent aux dissidents de s'y rendre
04/08/1989 Plus de 17 000 réfugiés roumains vivent en Hongrie
25/08/1989 Nicolae Ceaușescu condamne les changements politiques en Pologne, sa proposition que le pacte de Varsovie se prononce contre la participation de Solidarność au gouvernement polonais se heurte à une fin de non recevoir des autorités tchécoslovaques
20/11/1989 Lors du XIVe Congrès du Parti communiste roumain, des délégués applaudissent frénétiquement lorsque Ceaușescu déclare qu'il ne tolère aucun «changement de socialisme» et n'entreprendra pas de réforme, il est réélu à l'unanimité Secrétaire général du PCR pour cinq ans
04/12/1989 Ultime entretien entre Gorbatchev et Ceaușescu qui persiste dans son refus d'engager des réformes sur le modèle de celles en cours en Union soviétique, en Hongrie ou en Pologne
04/12/1989 À la suite de son sommet avec George H. W. Bush, Gorbatchev réunit les leaders des pays membres du Pacte de Varsovie, le communiqué final condamne l'invasion de la Tchécoslovaquie de 1968, malgré le refus du leader roumain Nicolae Ceaușescu de le signer
10/12/1989 Premières manifestations à Timișoara aux cris de « à bas le dictateur Ceaușescu »
17/12/1989 Les manifestations à Timișoara tournent à l'émeute, l'armée tire sur la foule
18/12/1989 Alors que les troubles se répandent en Roumanie, Nicolae Ceaușescu poursuit sa visite officielle en Iran jusqu'au 20 décembre
21/12/1989 Nicolae Ceaușescu tente de reprendre la main en organisant un grand rassemblement à Bucarest, son discours est interrompu au bout de quelques minutes par des protestations de la foule, la Securitate n'intervient pas, des troubles éclatent
22/12/1989 Nicolae Ceaușescu fuit son palais présidentiel à Bucarest en hélicoptère, l'armée se joint aux manifestants, des heurts éclatent avec la Securitate, depuis la télévision Ion Iliescu et Petre Roman, se réclamant d'un Front de salut national, prennent le contrôle de l'État
25/12/1989 Nicolae Ceaușescu et son épouse Elena sont exécutés à l'issue d'une parodie de jugement
26/12/1989 En Roumanie, le FSN qui se présente comme une organisation temporaire en vue de préparer la transition démocratique et des élections libres, forme un gouvernement dont Petre Roman est le Premier ministre
28/12/1989 Le FSN annonce la fin de la République socialiste de Roumanie, le pays prenant le nom de Roumanie, État républicain, dont le drapeau comporte trois bandes verticales bleu-jaune-rouge sans emblème
03/01/1990 Le Front de Salut National déclare son intention de se constituer en parti politique, annulant une décision antérieure, rassemblant nombre d'anciens communistes, dont le Premier ministre Petre Roman, la NSF s'appuie sur son positionnement de centre-gauche
01/02/1990 Le FSN et tous les partis politiques fondés ces dernières semaines en Roumanie s'accordent sur la constitution d'un Conseil d'unité nationale (CNU) de 180 membres, agissant comme un Parlement provisoire d'ici les élections législatives prévues au mois de mai 1990
02/02/1990 Cinq anciens membres de la Securitate sont condamnés à la prison à vie pour génocide en raison de leur participation à la répression des manifestations à Timișoara en décembre dernier
13/02/1990 La deuxième réunion du Conseil d'unité nationale (CNU) élit un bureau exécutif composé de 21 membres, confirmant par consensus son président, Ion Iliescu
11/03/1990 Des opposants, emmenés par George Serban, rédigent la déclaration de Timișoara, un document en treize points appelant notamment à interdire temporairement aux anciens dirigeants communistes et officiers de la Securitate de se présenter aux élections de mai 1990
20/03/1990 L'état d'urgence est déclaré dans la ville de Tirgu Mures, en Transylvanie, à 300 km au nord-ouest de Bucarest, après des heurts entre nationalistes roumains et roumains d'ethnie hongroise
05/05/1990 La campagne électorale est marquée par des violences, les principaux dirigeants de l'opposition sont menacés à plusieurs reprises
20/05/1990 Élection législative et élection présidentielle en Roumanie, remportées par le Front de salut national (FSN) et Ion Iliescu qui dirigent le pays depuis la chute du régime de Nicolae Ceaușescu
13/06/1990 Violents affrontements à Bucarest entre manifestants anticommunistes et la police, avec la participation de contre-manifestants soutenus par le gouvernement
28/06/1990 Le Premier ministre roumain Petre Roman présente au Parlement son nouveau gouvernement qui compte 23 ministres, dont seulement deux et lui-même étaient membres du précédent gouvernement intérimaire
16/12/1990 À Timișoara, à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement dans la ville qui a conduit à la chute de Nicolae Ceaușescu, le pasteur László Tőkés appelle devant cinq à huit mille personnes à une « deuxième révolution, pas comme l’année dernière, mais pacifique et chrétienne »
05/03/1991 La CEE accorde une aide de 100 millions ECU à la Bulgarie et la Roumanie, elle débloque une aide à l'Union soviétique, gelée après les incidents dans les pays baltes
27/08/1991 La Moldavie déclare son indépendance, elle est aussitôt reconnue par la Roumanie
26/09/1991 Suite à de nouvelles manifestations des mineurs de la vallée de Jiu, le Premier ministre Petre Roman démissionne, Theodor Stolojan est chargé le 1er octobre de former un gouvernement de coalition avec le Parti national libéral
08/12/1991 La nouvelle Constitution de Roumanie, approuvée par l'Assemblée constituante le 21 novembre 1991 par 414 voix contre 95, est approuvée par référendum
26/01/1994 La Roumanie adhère au Partenariat pour la paix (PPP) de l'OTAN, rapidement suivie par les autres anciens pays satellites de l'URSS en Europe centrale et orientale